Modalités duy Concours du CRIF 2023

lundi 3 octobre 2022
par  Renée Dray-Bensousan

Marseille 1943. Des enfants dans les rafles
Troisième session du concours de BD du CRIF Marseille-Provence
En cette année de commémoration du 80e anniversaire des rafles à Marseille en 1943 et de la destruction des vieux quartiers de la ville, la commission « Mémoire » du CRIF Marseille-Provence propose pour l’année scolaire 2022-2023 aux écoliers, collégiens et lycéens un concours de bande dessinée sur le thème : Marseille 1943. Des enfants dans les rafles. Les candidats disposeront d’un échantillon de témoignages d’enfants victimes des rafles pendant cette période. Ces témoignages seront disponibles sur le site Internet du CRIF Marseille-Provence et sur le site Internet de l’Association pour la recherche et l’enseignement de la Shoah (ARES).
Organisé dans le cadre d’un partenariat avec l’Académie d’Aix-Marseille, ce concours vise à développer des démarches de projets destinées à prolonger l’enseignement délivré par les cours d’histoire et de lettres sur la Shoah, la Seconde Guerre mondiale et les résistances. Ces démarches reposent sur la production d’une bande dessinée (scénario, dessin, dialogues, etc.) dont le contenu est en lien avec le thème du concours et qui impose aux candidats de raconter une histoire et de concilier vérité des faits et sensibilité artistique. Cette proposition encourage une approche pluridisciplinaire pour mener à bien un projet pédagogique qui peut être étalé sur une bonne partie de l’année scolaire.
Ces démarches reposent sur la production d’une bande dessinée (scénario, dessin, dialogues, etc.) dont le contenu est en lien avec le thème du concours et qui impose aux candidats de raconter une histoire, de concilier vérité des faits et sensibilité artistique. Cette année encore, les enseignantes et enseignants pourront, s’ils le souhaitent, bénéficier des conseils et du soutien d’un auteur confirmé de BD, Didier Zuili et d’une historienne spécialiste de la question, Renée Dray-Bensousan. Le cas échéant, d’autres institutions ou associations d’« experts » peuvent fournir une aide ; c’est le cas du Comité Français pour Yad Vashem ou du Mémorial des déportations.